Cartoon Movie Bordeaux 2018
Pour ses 20 ans, le Cartoon Movie a de nouveau choisi de s’installer dans la ville de Bordeaux. Pendant trois jours, les professionnels et la presse ont assisté à de nombreuses présentations : 21 concepts de films, 26 films en développement, 6 en productions, et 7 en post-production.
Le transmédia et le game avaient aussi leur place cette année avec une après-midi consacrée à ces domaines : « Le Cartoon Games & Transmédia », un aperçu plus approfondi de l’industrie du jeu vidéo. Nos étudiants en Mastère Jeux vidéo ont pu y participer.
Iftane Takarroumt et Florent Tailhades, étudiants en Mastère 2 Animation à l’ECV Bordeaux, témoignent de leur participation au Cartoon Movie.
Iftane, Florent, comment avez-vous intégré l’aventure cartoon movie cette année ?
Iftane : Dans le cadre du coaching programme dirigé Madame Agnès Bizzaro, l’ECV faisait partie d’une vingtaine d’écoles d’animation qui participaient à la 20ème édition du Cartoon Movie.
Nous avons été sélectionnés avec 5 autres de mes classmates en Mastère 2 Animation par notre responsable de Cursus Vincent Chiarotto.
Nous avons ainsi présenté l’ECV à la journée de coaching précédant le Cartoon Movie aux autres écoles.
Florent : L’école m’a gentiment invité à cet événement pour faire partie du coaching programme. Ce dernier accompagne et intègre les étudiants de différentes écoles au sein du cartoon movie, et leur réserve aussi avant l’événement une journée de conférences et de préparation.
En quoi consiste cet événement ?
Il s’agit de rassembler et de créer des contacts entre les professionnels de l’animation. Les réalisateurs ou producteurs présentent un projet de film en concept, en développement ou en production devant un public averti (producteurs, investisseurs, chaînes, presse…) et tentent ainsi de trouver des fonds pour leur projet.
C’est un événement qui se déroule sur deux jours et permet à différents producteurs de films d’animation en tout genre de pitcher leur film en développement devant une assemblée composée de chaines de distribution et de spécialistes dans le domaine de l’animation, tout cela dans le but d’accélérer le montage financier et le processus de production des films et de faciliter leur distribution à l’échelle européenne et internationale.
Quels sont les grands moments de cette édition 2018 ?
Florent : Les grands moments pour moi étaient tout d’abord le pitch du prochain et très attendu film d’Alberto Vasquez : Unicorn War, qui assure un futur prometteur à l’animation pour adulte. Le deuxième temps fort était une diffusion en avant-première d’un extrait du prochain film de Cartoon Saloon : The Breadwinner, présenté par le PDG.
Iftane : En ce qui me concerne, les grands moments de cette édition 2018 étaient :
- L’annonce de la gagnante du Prix Eurimages au Développement de la Coproduction. Il s’agissait de « Kara » de Sinem Sakaoglu. J’avais assisté au pitching du film, l’histoire est tellement touchante et le fait que ce soit fait en stop-motion ajoute une dimension supplémentaire aux personnages et aux décors.
- Lorsque Dorota Kobiela et Hugh Welchman ont reçu le prix « Best Director of the year » pour leur magnifique film « Loving Vincent ».
- Les deux mastersclass auxquelles ont a pu assister dans le cadre du coaching programme, l’une d’Alexis Ducord sur « Zombillenium », l’autre de Nicolas Schmerking sur « Unicors Wars ».
- Les deux galas qui ont eu lieu dans le cadre du Cartoon, où j’ai fait un peu de Networking.
En quoi la participation à ce genre d’événements peut vous aider dans votre future vie professionnelle ?
Iftane : Rien que le fait d’assister a autant de séances de pitching m’a appris quelles sont les choses à faire ou pas lors d’une présentation de ce genre.
Le Cartoon était aussi un grand moment de partage, entre étudiants, créateurs, créatifs, entrepreneurs et artistes en tous genres ! Voir autant de contenu, autant de créativité, ça donne l’envie et la motivation de monter son propre projet !
Florent : C’est un bon moyen pour en apprendre plus sur le financement d’un film d’animation et l’agencement de sa production. On comprend également mieux ce qu’il faut faire et ne pas faire pour accrocher son audimat lors de la présentation d’un projet.