Paradis perdu : un projet de Maxime & Julie, alumni de l’ECV Digital
Que sont-ils devenus ? C’est la question qui revient fréquemment dans la bouche de certains étudiants, futurs étudiants, parents et même anciens étudiants de l’ECV. Régulièrement, découvrez le portrait d’un Alumni, de son entrée à l’école jusqu’à aujourd’hui.
Maxime, Mastère UX Design promotion 2018 – En quelques mots, je suis un jeune designer passionné par de nombreux sujets autour du digital tels que la photo, la vidéo, l’illustration… J’aime expérimenter et découvrir de nouvelles techniques de création. Aujourd’hui je suis à fond dans la photographie et la vidéo.
Julie, Mastère Web Design promotion 2019 – Je suis Julie, j’ai 23 ans. J’ai découvert le monde du design assez tard et cela m’a totalement passionnée. Aujourd’hui je suis directrice artistique freelance : je fais surtout de l’illustration et de la photographie, autour de sujets tels que les femmes, la mode urbaine et mes voyages.
Quels souvenirs gardez-vous de vos années à l’ECV Digital ?
M – J’ai de très bons souvenirs ! Nous avons eu une classe formidable, soudée où l’entraide était permanente. Cela a permis d’évoluer très rapidement tous ensemble. Les échanges prof/étudiant étaient également très agréables, car nous étions face à des professionnels. C’est d’ailleurs grâce à l’un de mes professeurs que j’ai trouvé mon alternance en deuxième année.
J – L’ECV Digital a été l’endroit où j’ai étudié pour la première fois le design et cela a été deux ans d’épanouissement total ! J’ai découvert beaucoup de façons de créer tout en explorant le côté business du métier. J’y ai appris la photo, l’illustration, la typographie, le web design, le code aux côtés de professionnels. C’était très enrichissant. Et bien sûr grâce à l’alternance, j’ai été formée au métier de web designer et directrice artistique.
Que faites-vous aujourd’hui ?
M – Pour moi l’année 2020 est une grande nouveauté ! J’ai décidé de me lancer en tant que freelance et digital nomad. Je parcours le monde en travaillant pour un client français avec mon meilleur ami, un développeur. Je touche un peu à tout, je fais de l’UX (interview à distance, recherche, conception), de l’UI (prototype, conception d’interface), de la vidéo et du motion.
J – Après la fin de mon alternance de deuxième année, j’ai décidé de me lancer en freelance en tant que directrice artistique et illustratrice. Je balance entre les deux métiers : je travaille pour des clients et en parallèle je travaille sur des projets perso en illustration et j’espère ouvrir un shop un jour.
Parlez-nous de votre collaboration sur le projet Paradis Perdu ?
M – J’ai acheté une des créations de Julie il y a deux ans, ça fait donc un moment que je m’intéresse à son travail. Aujourd’hui, avec mon voyage, je réalise énormément de contenu. Nous avons donc eu l’idée de mélanger nos savoir-faire pour créer un concept : Paradis perdu 🙂 Julie a trouvé ce nom en référence à ces temps incertains où chacun est enfermé chez soi. Ce projet a pour objectif de faire voyager quelques instants.
J – Nous nous sommes rencontrés à l’ECV au cours de notre premier hackathon en M1 ! On a souhaité créer un projet ensemble, qui mélangerait photo et illustration, entre ses créations et les miennes. Les photos qu’il m’a envoyées de son voyage m’ont beaucoup touchées. De tels paysages semblaient si accessible il y a à peine quelques semaines et aujourd’hui ils nous sont totalement hors d’atteinte. J’ai décidé de me ré-approprier les images et d’inviter chacun à voyager dans son propre imaginaire, au travers de ces paysages lointains.
C’est lequel votre paradis perdu ?
M – Mon paradis perdu est la petite île de Fakarava en Polynésie Française. Il y a très peu d’habitants, ils vivent de la pêche et des centres de plongés. L’île est également connue pour son mur de requin : 700 requins de différentes espèces sont réunis en un lieu unique. Plonger avec eux est un moment hors du temps, ils sont majestueux.
J – Mon paradis perdu, c’est l’île de Madagascar, mon pays d’origine. J’y suis retournée en début d’année et ça été le plus beau voyage de ma vie. J’ai découvert la capitale pour la première fois avec un regard d’adulte. La vie y est très dure pour ses habitants, le pays est de plus en plus pauvre et la situation ne cesse de se dégrader. Pourtant, l’ambiance y est bouillonnante et pleine de vie, les gens essaient d’être heureux, ils s’entraident, se respectent. J’ai tenté d’immortaliser tout cela dans une série de photos que j’ai intitulée « People of Mada », où j’ai photographié des habitants du village de mes grands-parents. Les images parlent d’elles-mêmes.
Quel(s) conseil(s) donneriez-vous à un jeune diplômé qui entre dans la vie active ?
M – Une veille constante et quotidienne m’a aidé à rapidement évoluer dans ma première entreprise ainsi qu’à me démarquer auprès de la direction. Il faut être à l’écoute des nouveautés technologiques et méthodologiques. Aujourd’hui il existe de nombreux outils pour faire de la veille facilement (maxibestof, muzli, hypershoot).
J – Je lui dirais de ne jamais se fermer de portes et de toujours expérimenter de nouvelles choses. Il faut aussi oser faire des choix un peu risqués, si l’on sent que c’est ce dont on a envie et ne pas hésiter à changer d’entreprise si l’on n’y est pas heureux à 100%. Quand on sort de l’école, c’est là qu’on est le plus créatif, qu’on a envie d’expérimenter 1000 choses. Il ne faut pas se freiner. Au pire on rate et on recommence.
Un petit mot pour la fin ?
M – Une citation que j’essaie d’appliquer : « Never try, never know ».
L – Let’s create !
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→ Découvrir l’intégralité du projet sur Behance