UN UNIVERS COLORÉ ET DYNAMIQUE
Je m’appelle Julie Ducos et je suis Background Artist / Animatrice 2D. Mon univers en 5 mots : coloré, shapes, graphique, croquis d’extérieur, texture.
Inspirations principales :
J’en ai beaucoup ! Je suis très sensible aux couleurs donc mes références sont souvent des artistes chez qui j’apprécie cela, comme Cézanne ou Marie Spénale, le magazine Fruits qui capturait des passants dans le quartier d’Harajuku au Japon pour leur style décalé.
Dans l’Animation, j’aime beaucoup les œuvres de Satoshi Kon, notamment Paprika et Cartoon Saloon pour le côté dessin papier de leur animation.
Je lis beaucoup de bandes dessinées depuis que je suis petite, donc je citerais Toutes les Morts de Laila Starr pour le style de dessin et les couleurs. En musique, j’écoute beaucoup Susumu Hirasawa, que j’ai découvert grâce à Paprika, mais qui a fait plein de bandes originales très très cools, et Initial D depuis que j’ai découvert en M2 que je dessinais 2 fois plus vite en écoutant de l’eurobeat 😆.
LES ANNÉES ECV
C’était une très bonne expérience !
J’ai bien aimé que l’on ne soit pas trop nombreux par classe en mastère et que la communication avec l’administration soit fluide quand on faisait remonter un problème ou une demande.
Un souvenir en particulier à l‘ECV Bordeaux : en Mastère 1, on avait imprimé un Pedro Pascal presque grandeur nature qu’on avait collé à l’entrée de la salle. Il nous faisait un jumpscare à chaque fois qu’on rentrait.
Des cours au projet de fin d’études :
Ma spécialisation de mastère : le Background 2D ! J’ai d’abord commencé en spécialisation Animation 2D, mais je me suis redirigée vers le décor. Je reste attachée aux deux et j’ai d’ailleurs eu l’occasion de travailler en animation et en décor lors de mon stage.
Notre film de fin d’études (le PFE) se nomme Chardent, il se déroule dans un monde médiéval fantastique et parle d’un couple de paysannes qui se bat pour ses idéaux. On a fait de supers rencontres en travaillant dessus, notamment Célyne Baudino notre compositeur-ice et les Mastères 1, les bachelors et certains camarades de M2 qui nous ont aidé à finir le clean du film.
- Découvrez le projet Chardent sur Instagram
As-tu toujours voulu étudier dans le secteur de l’Animation ?
Non, j’ai découvert assez tard les métiers de l’animation et je voulais d’abord travailler dans l’architecture ou la mode.
Ce que j’aime dans l’animation, c’est qu’on retrouve un peu tous les autres domaines qui m’intéressaient (la mode en character design, l’architecture en décor, etc…).
UN STAGE DE FIN D’ÉTUDES À HÔ CHI MIN-VILLE CHEZ XILAM
Arrivée et prise de contact :
Je ne connaissais pas du tout le Vietnam et je n’étais jamais partie aussi loin, ni aussi longtemps.
J’ai beaucoup aimé être dans ce pays, la nourriture est super bonne et le café est délicieux (j’ai du mal depuis que je suis rentrée en France ahah). Ce qui est compliqué, c’est la barrière de la langue car la grande grande majorité des gens ne parle pas anglais. J’ai essayé d’apprendre le vietnamien mais ce fut un échec !
La vie au studio :
La prise de contact chez Xilam était super ! On a vraiment été chouchoutés par les équipes du studio, tout était très bien organisé.
Avec l’équipe, ça s’est super bien passé ! Nos leads étaient très sympas et nous ont bien formés. Ils étaient attentifs à ce que l’on préférait faire et essayaient au maximum de nous placer sur des projets qui nous plaisaient. Lorsqu’on est arrivés, on était dans une salle avec tous les jeunes du studio qui parlaient anglais donc on s’est fait de bons amis !
Les journées de travail :
J’ai travaillé d’abord sur la série The Doomies (en production pour Disney+) et en key / tie down sur un long métrage d’animation français. J’ai ensuite beaucoup travaillé sur Submarine Jim, une série Xilam, en préproduction (tests décor, posings référence, props) et en production (layout, décor trait).
Je commençais ma journée en prenant un café à côté du studio (il était super bon et pas cher du tout). Pour le travail, ce n’était pas si différent de l’école au final ! On utilisait le même logiciel pour nous assigner les plans au studio qu’à l’école. Pareil pour les logiciels d’animation donc je n’ai pas été perdue.
Une de nos amies du studio (qui travaillait en décor avec moi sur Submarine Jim) nous a offert des blind box qu’elle avait faites elle-même de figurines de nous en poissons pour notre départ. C’était adorable et ça m’a beaucoup touchée !
On a eu la chance de travailler sur divers projets qui étaient très sympas. On a fait de belles rencontres, des personnes tops que j’aimerais beaucoup revoir dans le futur. J’ai aussi vécu presque 6 mois avec les autres stagiaires qui sont partis avec moi et c’était très sympa d’être en colocation avec eux, j’espère qu’on sera amenés à travailler ensemble de nouveau.
LE RETOUR EN FRANCE
Une continuité chez Xilam :
Je recommence à travailler pour Xilam en janvier mais à Paris cette fois ! Je continue sur le même projet qu’au Vietnam mais avec l’équipe française, je trouve ça marrant d’avoir été des deux côtés de l’écran. J’aimerais également développer mes propres projets de mon côté.
Les apprentissages de l’expérience internationale :
Il faut accepter les conseils et les avis des gens autour de soi, ce n’est pas malveillant quand c’est constructif et ça permet de progresser à fond !
Je suis super reconnaissante d’avoir eu cette expérience et n’hésitez pas si vous tombez sur une opportunité comme celle-là, même si ça peut faire peur ! Je recommanderai à 100% !!! Le Vietnam est un super pays et j’ai beaucoup appris pendant mon stage.