L’ECV Nantes noue un partenariat avec Culture Presse
Les étudiants en 3ème année du Bachelor Design Graphique de l’ECV Nantes collaborent avec la Région Nord-Ouest de Culture-Presse et réalisent une campagne de sensibilisation axée sur les valeurs de la presse et l’importance des Marchands de presse.
A l’air du tout numérique, comment sensibiliser le jeune public aux valeurs de la presse écrite ? C’est la question à laquelle les étudiants de 3ème année de Bachelor Design Graphique du campus nantais ont tenté de répondre au travers de leur proposition de campagne.
Après plusieurs semaines de travail à distance dans le cadre du confinement, les étudiants présentaient au mois de mai dernier leurs réalisations lors d’un jury réuni en visio-conférence.
Après délibération, c’est finalement le projet de Fanny Riom et Emma Clarysse qui a fait mouche. Une réalisation “simple, colorée, stimulante” selon les membres du jury dont le concept s’articule autour du rapport aux mots. Les deux étudiantes se sont elle-mêmes prêtées aux jeux des mots pour nous en dire un peu plus sur leur projet :
Pouvez-vous nous expliquer quel est le concept de votre campagne ?
Pour ce projet, il fallait mettre en avant le Marchand de presse ainsi que la presse papier. Notre concept est de jouer avec les mots pour montrer que la presse n’est pas quelque chose d’élitiste, de forcément intellectuelle, mais qu’il y en a pour tous les goûts, pour tout type de personnalité et d’âge. Par une double lecture, on veut montrer que le marchand de presse est comme un point d’entrée sur nos passions ou nos futurs centres d’intérêts. On invite à partir à la découverte de celle-ci.
Qu’est-ce qui vous a particulièrement plu dans cette réalisation ?
F.R : Le sujet était très intéressant, car il nous a amené à redécouvrir un lieu qu’on avait trop tendance à ignorer dans notre quotidien. Le travail de recherche a été passionnant. Il nous a poussé à nous questionner sur de nouveaux sujets, à découvrir de nouvelles presses et à comprendre les enjeux et le lien social que crée ce type de commerce de proximité, mais aussi les conditions de travail parfois difficiles des vendeurs.
E.C : J’ai particulièrement apprécié de pouvoir travailler pour un vrai commanditaire, les enjeux ne sont plus les mêmes. Je n’avais jamais travaillé avec Fanny et notre team m’a réellement surprise. Nous avons su trouver les points forts et faibles de chacune pour avancer dans notre travail. Cela n’a pas toujours été facile de travailler à distance, mais nous avons su nous organiser.
Comment avez-vous vécu le fait de travailler à distance pour ce projet ?
F.R : Faire une campagne globale à distance ajoutait un défi supplémentaire et nous a demandé beaucoup d’organisation. Réussir à se déconfiner pour mener notre enquête dans les maisons de presse s’est avéré très difficile durant une période où malheureusement les gens se fuient les uns des autres… L’expérience d’un jury en visioconférence s’est avérée surprenante ! Difficile de se mettre en condition chez soi, mais c’était aussi plus simple de faire abstraction du stress d’être face au jury. Le plus perturbant est de parler sans voir directement les réactions des membres du jury, de savoir si on capte l’attention tout le long.
E.C : Nous présenter devant le jury en visio était assez particulier, on ne pouvait pas vraiment capter les réactions de celui-ci mais dans l’ensemble cette campagne globale s’est relativement bien passée et nous avons pu finir, malgré cette année plutôt particulière, sur une bonne note. 🙂